dimanche 18 octobre 2009

Prima settimana in italie



































Après une journée supplémentaire à Menton pour remettre le vélo en état, je pars du camping (un peu en douce j'avoue). Le vélo roule très bien, le sac est lourd, mais j'ai le smile et la motive. Arrivé à la frontière je croise ma première italienne "bellissima" (je pense en fait qu’elle reste une des plus jolies filles après quelques jours en Italie). La côte est très rocheuse et vallonnée, peu de plage et de jolies maisons. Je m'arrête manger deux trois fruits à Bordighera et ma première pote en Italie vient squatter à côté de moi, c'est muy-thaì la mouette. Ce n'est pas rassurant en fait, à 50 cm de soit, avec ses yeux jaune et son long bec. J'arrive à Sanremo, pays du rallye, fais un peu le pilote dans la ville avec mon vélo (ça y est; imbattable à "Collyn Mac Rae"). Je continue jusqu'à San Lorenzo, la ville est sympa, je m'y baigne et finalement je m'installe en bord de plage sous une gare désaffectée que j'ai visitée. Un orage au loin qui restera loin, c'est joli tant que ça reste là-bas. Il y a deux matchs d'une espèce de jeux de paume qui se déroulent dans une rue de la ville avec deux équipes de 4. Bon délire. Le lendemain, départ de San Lorenzo al Mar jusqu'à Pietra Ligure, je passe par Alassio, m'y arrête manger, bouquiner, siester. Les pigeons et les flics me font chier, je bouge, croise une vieille Italienne à vélo qui me dit de la suivre. Elle m'amène à l'office du tourisme et me dit d'aller voir une région sur la côte "Cinque Terre", elle était délire sur son vélo avec sa canne et avait l'air sous amphétamines tellement elle avait la patate. J'arrive donc à la limite de Pietra Ligure et Borgio. Je dors à la belle étoile sur la plage et prends mon temps au réveil le lendemain. Savona, jolie ville de papes apparemment comme Avignon, est très touristique. C'est un port à paquebots, un gigantesque y est amarré d'ailleurs. Visite rapide de la ville, de la chapelle Sixtine et repars par la côte jusqu'à arriver à Varazze. Les montagnes sont derrière la mer, je vais aller y dormir. Après quelques kms sur une route de montagne je trouve un coin et m'y installe. Je suis fatigué, j'ai faim, je veux de la viande, je vais me taper un resto! Je monte jusqu'à Alpicella au restaurant le "U Baracùn": Le patron est super sympa, la bouffe y est délicieuse, assortiment d'antipasto, une bonne viande (sublime) et une tarte aux figues, je me suis réellement régalé, je le recommande à tous, en plus, il m’a offert l'assortiment avec la viande (des champignons) et a arrondi la note. Après avoir "discuté" un peu avec lui, c'est devenu mon premier ami Face Book Italien. Je suis bien calé, vraiment, et descends me coucher dans ma petite tente. Départ des montagnes de Varazze, tout est mouillé autour, il a plu 4-5 gouttes cette nuit et heureusement que se ne fut qu’une grosse tempête, je pense que je n’étais pas très bien situé pour faire face à ça. Je reprends la route direction Genova (Gènes), il y a un gros vent bien fort, je passe par un tunnel piéton et dedans c'est abuser, je stop net, j'aurais vraiment aimé le faire dans l'autre sens. Me voilà au coin de l'Italie, on y voit la côte Est et Ouest de la Méditerranée. J'arrive à Genova sans m'en rendre compte (pas de panneaux). Premier Point Internet italien, il faut y laisser sa carte d'identité (bizarre), ma recherche de camping est infructueuse alors je repars et trouve un camping à 35 euros la nuit, c'est correct j'y reste. je prends une bonne douche, la gérante me lave mes fringues et je fais un tour en ville sans chaussettes. Retour à l'hôtel, je suis dans un quartier plutôt populaire dirons nous. Je sors manger une pizza, fais un tour dans le coin ; voitures niquées de partout, putes tous les 50m, bar à strip-tease et à jeux. Je rentre dormir. Aujourd'hui je vais faire un tour dans la ville historique, plutôt sympa, relativement vallonnée. Je mange sur la Piazza de Ferrari (une place avec fontaine), je reprends la route et sur le départ, je trouve un petit coin avec plage , quartier ancien trop joli, trop bien. J'avance un peu, je suis à Nervi, prends une glace, vois enfin une trop jolie italienne, c'est toujours la ville et la nuit tombe. Je trouve nulle part où me poser, alors petit hôtel (je vais niquer mon budget comme ça. Merci le chômage), re-pizza, ça coûte entre 4 et 8 euros maxi ici. Bouquine sur une place, et rentre à l'hôtel. Départ de l'hôtel, je reprends la SP1, achète des fruits et m'arrête manger face à la mer dans une petite crique où l'eau était d'un bleu clair magnifique. La suite de la route est d'interminables montées et de trop brèves descentes, contrôlé à 45km/h dans une zone à 50, je devais être en infraction peu avant, ça m’a fait rire. J'arrive à Rappaello, jolie ville pleine de petites criques, de mamas qui bronzent, de petites ruelles en bord de mer. Je trouve une petite plage de galets isolée, très discrète, vraiment sympathique, mais je ne m'y baigne pas. Je continue ma route, qu'est ce que ça monte, horrible! Au bout de la descente j'arrive dans une petite ville, ( Cavi ou Lavagna ? ). Je fais des courses, achète un Tupperware et recherche un réchaud que je trouve finalement après plusieurs essais dans une espèce de droguerie. La nuit est tombée, je m'installe sur la plage et me fais cuire de la viande et des flageolets. (hummmm de la viande). Je vais boire une bière ensuite dans un bar qui passe Italie-Chypre. Ce matin j'ai la flemme de me lever, j'aime toujours les grassea mat, 10h sur la plage, il faut vraiment tout plier. Arrivé à Sestri Levante je repère une petite route sur la carte qui longe la mer pour arriver au Parco Natizional delle Cinque Terre dont on m'avait préalablement parlé. Problème, la route est à sens unique alternée, c'est une succession de tunnels interdit aux vélos, ( il faut rouler entre 40 et 60 km/h, j'hésite mais me rétracte, c'est un coup à se faire faucher. Je trouve une autre route qui doit s'y rendre aussi je suppose, je l'emprunte, ça monte comme d'habitude à présent, au bout de la route, une fois bien en haut, un chemin, au bout du chemin un sentier avec une indication que je crois comprendre dire passage piéton, l'autre était une route privée. Je m'y engage , et me retrouve à faire 3-4 heures de sentier de randonnée avec mon vélo, mon gros sac et très peu d'eau. Au début une colline qui a dû brûler l'année dernière je suppose, chemin rocheux comme presque tout le reste par la suite d'ailleurs. Au bout de la première heure, je trouve un plan de la montagne et des sentiers, là je comprends, des tables y sont à côté avec deux hollandaises, je suppose pas très bavardes, je casse la croûte sur place. La suite du chemin est plus verdoyante, quelques passages où tu te demande par où et comment passer, mais de sublimes paysages. Je crois avoir culminé à 350m environ. Bidon mais avec le vélo à porter bien souvent, crevant. J'ai posé mon pied dans le vide, très flippant ! Je commence a gérer le truc, tout devient normal au bout de 2h30. Je croise 4 anglaises, la petite famille crevée, qui avait l'air d'halluciner en me voyant redescendre la route comme pour une petite balade avec mon gros sac et mon vélo. Je récupère la route et me retrouve entre deux tunnels du type citer, harg! Je trouve finalement des escaliers qui arrivent à Moneglia, joli. J'y achète des vivres, passe à Deiva Marina puis à Framura par de petits tunnels (là, pas moyen de se retaper 2h de rando surprise, surtout sans eau). J'y trouve un camping à 10 euros, trop cher, mais le mec est super cool et me dit de m'installer tout de même à l’œil. Je lui offre une bouteille de Lambrusco le lendemain. Le soir, pâtes - steak avec deux Australiens, Trenth et sa copine (j'ai zappé son nom, ), qui m'invitent à leur table et m'offrent un verre de St Emilion acheté à un petit producteur Français. Ils sont très sympas. Ils arrivent de Bordeaux et se font un petit trip d'un mois en voiture dans le sud de la France et le nord de l'Italie.

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